Aumont-en-Halatte
Département de l'Oise
Arrondissement de Senlis
Mairie d'Aumont-en-Halatte :
1, rue Henri Dupriez
Tél. : 03 60 46 18 84
Heures d'ouverture au public :
Lundi : 18 h / 19 h 30
(permanence urbanisme)
Mercredi : 10 h / 12 h
Samedi : 10 h / 12 h
le premier samedi du mois
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Histoire et Patrimoine >Personnages illustresHenri Barbusse, écrivainNé à Asnières en 1873, journaliste et romancier, Henri Barbusse s'installe à Aumont en 1910, en convalescence chez un ami senlisien, il découvre Aumont. Séduit par le village, il y achète quelques années plus tard une maison champêtre qu'il baptise 'Villa Sylvie' en souvenir de Gérard de Nerval. En 1914 il s'engage volontairement. Ses carnets de guerre deviendront « Le Feu « ouvrage qui obtiendra le prix Goncourt en 1916. En 1918 il est directeur littéraire du quotidien « Le Populaire ». Il adhère au parti communiste français en 1923.Il voyage, les Balkans, l'URSS…Il meurt subitement à Moscou en Août 1935 et a été inhumé au Père Lachaise. La villa « Sylvie » est devenue un Musée Henri Barbusse. Situé 4 chemin des Grueries.
Martha Angelici, cantatrice, sopranoNée e le 22 mai 1907 à Cargèse (Corse), elle déménage enfant en Belgique ou elle étudie le chant. Elle est engagée par les radios belges, luxembourgeoises et françaises en 1933 et donne son premier concert public à Ostende en 1934. Après le rôle de Mimi dans « La Bohème » en 1936, elle fait ses débuts à l'Opéra-Comique en 1938, dans Louise, puis ensuite dans des rôles plus importants. Elle épouse François Agostini (directeur de Pathé Marconi, directeur de la salle Favard, directeur de l'Opéra Garnier, puis de l'Opéra-Comique), rencontré pendant la guerre. Elle se produit à Paris, Milan, Rio de Janeiro…Elle s'affiche au Palais Garnier à partir de 1953. François Agostini est l'auteur de l'ouvrage « la longue histoire d'Aumont en Halatte », paru en 1978. Retiré à Aumont en Halatte, il est décédé à Senlis en avril 1985.
Mustapha Amar, directeur du cirque AmarNé en 1896, cadet de la famille, surnommé « le colonel », c'est lui qui donna au cirque, fondé à Sétif en 1860, sa dimension internationale. Après avoir été sur la piste un dompteur intrépide, il prit en main l'administration du cirque et décida de lui faire franchir la méditerranée, en 1929. Baptisé « Cirque Géant » avec sa double piste, le cirque Amar ne cessa ensuite d'évoluer pour faire face au succès. Il s'installe à Paris, avenue Wagram, à l'Empire où les frères Amar montent des spectacles exceptionnels, des exhibitions sportives ou des présentations d'artistes de music-hall. Pendant la seconde guerre trois cirques « Amar » se dressent autour de Paris. Puis les tournées reprennent, Moscou, New York … En 1960, pour les cent ans du cirque, une fabuleuse tournée est organisée en Algérie : un train spécial de 54 wagons, une centaine d'artistes, 23 numéros sous un chapiteau géant… Mustapha Amar a vécu à Aumont de 1947 à 1960 (maire du 29 octobre 1947 au 30 novembre 1960 où il donne sa démission. Pendant son activité de maire, il a été à l'origine de la construction d'une nouvelle école en vendant à la commune un terrain pour une somme symbolique de 500 F. En 1956-1957 il s'est intéressé à l'amélioration du réseau d'adduction d'eau potable. Il n'a jamais voulu percevoir son indemnité de maire. Dans le village sa générosité est légendaire : il offrait un vélo aux jeunes qui réussissaient le certificat d'études, offrait des places gratuites et organisait le transport des Aumontois pour les représentation du cirque Amar dans la région, équipait les enfants pour le sport (ballons, maillots, shorts, chaussures), répondait généreusement à toutes les personnes en difficulté. Il est décédé à Nice le 29 novembre 1980. Une des deux salles communales porte son nom.
Gabriel Grovlez, compositeur et pianiste
Moïse de Camondo, financier et collectionneur
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